Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un peu de sport

Un peu de sport
Publicité
Archives
10 janvier 2009

Tennis : Les bleus échouent aux portes de la finale à Brisbane

gasquet_mathieuL'espoir de voir une finale 100% française au tournoi de Brisbane s'est envolé hier. Richard Gasquet et Paul-Henri Mathieu ont tous les deux été battus en demi finales par Radek Stepanek et Fernando Verdasco. La journée d'hier a été fatale aux deux français, qui ont perdu face à deux adversaires qu'ils n'ont jamais réussi à battre. Cela fait donc maintenant deux matches et autant de défaites pour le biterrois face au tchèque, dont le jeu offensif tout en montées ne lui réussit pas. La défaite d'hier ne souffre d'aucune contestation : en trois sets (2-6, 6-2, 6-4), le français n'a jamais été en mesure de remporter sa confrontation, sans pour autant démériter. Il faut dire que Stepanek traverse actuellement une période faste, après avoir sorti lors des tours précédents Michaël Llodra et Robin Söderling. Brisbane restera quand même comme un souvenir positif pour Gasquet, tombeur de Jo-Wilfried Tsonga, qui a pu se montrer. Le cas de Paul-Henri Mathieu est plus préoccupant. Déjà, la défaite d'hier face à Verdasco est la cinquième d'affilée pour le français. Ensuite, c'est la première fois qu'il est si outrageusement dominé par cet adversaire. Défait sèchement (6-2, 6-1), P-HM n'a pas réussi à inquiéter le gaucher espagnol, récent vainqueur de la Coupe Davis. Malgré un parcours honorable, qui l'avait vu montrer de bonnes choses aux tours précédents, la défaite d'hier fait mal. Reste à espérer que le strasbourgeois saura rebondir rapidement. Malgré ces deux défaites, le bilan n'est pas non plus catastrophique, surtout pour Richard Gasquet. Le retour du biterrois au premier plan fait plaisir à voir, surtout vu les moments difficiles qu'il a traversés la saison dernière. Reste à Gasquet, mais aussi au tennis français en général, à rempoter un tournoi du grand chelem en 2009. Thierry ALLARD
Publicité
Publicité
9 janvier 2009

Vendée Globe : Vincent Riou pourra réparer

le_cam_riouC'est en sauvant son ami Jean Le Cam que le skipper Vincent Riou (PRB) avait démâté mercredi. Alors que son abandon se profilait, Riou a obtenu aujourd'hui du jury international la validation de sa demande de réparation. La course peut parfois être injuste. C'est ce qu'a du penser Vincent Riou, lorsqu'il a gravement endommagé son voilier en allant sauver son collègue et ami Jean Le Cam. Il faut dire que le pauvre en avait bien besoin : retourné depuis que son bateau avait perdu son bulbe, Le Cam était naufragé dans des eaux à 5 degrés. Dans un courrier, Vincent Riou explique que « ces dommages nécessitent une intervention lourde qui ne peut être effectuée en mer », et qu'il lui est désormais impossible de « poursuivre la compétition vers le port d'arrivée situé aux Sables d'Olonne » Il juge que ses avaries sont « directement consécutives et intégralement imputables à l'opération de sauvetage. » Par conséquent, il a demandé un reclassement de son bateau comme la règle l'autorise dans de pareils cas. Le jury international, par la voix de président Bernard Bonneau, a demandé que le skipper soit classé « RDG » (redress given : réparation donnée) par la direction de course. En clair, Riou a désormais le droit de réparer, sans que la nature de la réparation à effectuer ne soit pour l'instant décidée. En attendant, la direction de course a confirmé que « c'est donc sous cette dénomination qu'apparaîtra PRB dans le tableau officiel des positionnements de la course. » Les deux skippers sont toujours au Chili, coincés par des formalités administratives : Jean Le Cam attend son passeport dans la journée de vendredi. En attendant, Vincent Riou réfléchit à une manière de faire remorquer son voilier jusqu'à Ushuaïa (Argentine), à une vingtaine de miles, pour effectuer les réparations nécessaires. Ce soir, Michel Desjoyaux (Foncia) possédait 178 miles d'avance sur Roland Jourdain (Véolia environnement) et 753 sur Armel Le Cleac'h (Brit Air). Thierry ALLARD
8 janvier 2009

Dakar : l'organisation pointée du doigt après la mort d'un motard

pascal_terryLe motard français Pascal Terry, 49 ans, a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi en bordure du tracé de la deuxième étape du Dakar 2009 en Argentine. Les circonstances de sa disparition sont troubles. Le motard a été victime d'une panne d'essence au cours de la deuxième étape du rallye raid, dimanche, entre Santa Rosa et Puerto Madryn, dans le sud-est de l'Argentine. Cette panne sera résolue par un autre concurrent, mais Pascal Terry déclenche sa balise de détresse peu après 21 heures (heure française). Le lendemain matin les organisateurs constatent que la moto du pilote normand n'a pas bougé depuis la panne. Ils tentent de le joindre, en vain. La dernière liaison satellitaire avec le pilote date du dimanche après midi. Durant deux jours, le motard est resté livré à lui même, d'autant qu'une fausse information disait l'avoir vu au bivouac du lundi soir. Les recherches se déclenchent donc avec beaucoup de retard : jusqu'à mardi, le pilote était annoncé « non partant » (comme s'il avait abandonné) et non pas disparu. Le corps sans vie du pilote a été retrouvé à une quinzaine de mètres de la piste, au sein d'une végétation « de type maquis », et disposait de quelques rations de nourriture et d'eau. L'autopsie a démontré que le motard était mort dans la nuit de dimanche à lundi, officieusement d'un oedème pulmonaire provoqué par l'ingestion d'un aliment. Il y a donc fort à parier que si l'information de la balise de détresse était parvenue dimanche soir aux organisateurs, Pascal Terry serait encore en vie. C'est en tout cas l'avis de l'un des responsables de la police argentine chargé d'enquêter sur les causes du décès. Pour l'instant, Etienne Lavigne, patron du Dakar, plaide « un problème dans le chaîne de communication de l'organisation entre le 4 et le 5 janvier» et le fait que « certaines choses qu'on ne s'explique pas » se soient produites. Des explications qui auront sans doute du mal à convaincre la famille de Pascal Terry, ainsi que son petit garçon. Thierry ALLARD
5 janvier 2009

La ligue 1 gagne petit-bras

coupe_de_france_rmcCe dimanche, trois gros clubs de Ligue 1 faisaient leur entrée dans la Coupe de France. Trois habitués aux places d'honneur en championnat ainsi qu'aux bons parcours en coupe confrontés à des clubs amateurs. Facile? C'est Monaco qui a ouvert le bal cet après-midi contre Blagnac, club de CFA 2. Un match qui s'est terminé sur une petite victoire 1-0, but contre son camp d'un défenseur de Blagnac. Les amateurs auraient pu espérer mieux, notamment grâce à leur gardien Jonathan Hellard, exceptionnel cet après-midi. Mais l'équipe de Ligue 1 est parvenue à faire respecter son statut et s'impose. Les monégasques recevront Nice, pour un alléchant derby. Dans le début de la soirée, le Paris Saint Germain se déplaçait à Montluçon, club de CFA. Une victoire 1-0 et un but de Sessegnon plus tard, le club de la capitale se retrouve qualifié pour les 16emes de finale. Les amateurs n'ont jamais inquiété les professionnels, qui se sont montrés appliqués et solides derrière. En ce début d'année, le PSG reste en lice dans les quatre compétitions, en coupe de France, en coupe de la Ligue, en coupe de l'UEFA et reste dans le peloton de tête en championnat. Enfin, ce soir, l'Olympique de Marseille est allée gagner contre Besançon, club de CFA. Sur un terrain gelé, le match se joue sur un rythme faible, les joueurs évitant le contact. Peu après l'heure de jeu, l'inimitable Zubar ouvrait le score... pour Besançon. Sur une énième erreur de défense, Marseille commençait à voir le match - et la qualification - lui échapper. On dit souvent que les erreurs s'équilibrent : ce fut le cas à sept minutes de la fin lorsque Goyon faisait main dans la surface. Le Nigérian Taiwo et sa frappe de mule se chargeaient de transformer le penalty et de remettre les compteurs à égalité. Les provençaux ont eu beau pousser durant la prolongation, le match filait droit aux tirs au but. Un seul raté lors de la séance, l'oeuvre du bisontin Rangdet, et Marseille affrontera Lyon ou Concarneau en 16emes de finale. Thierry ALLARD
27 décembre 2008

« Mon père va probablement mourir bientôt »

gazzaPaul Gascoigne, ancien footballeur anglais de 41 ans, est condamné. C'est en tout cas l'avis de son fils Regan, qui s'est exprimé sur la chaîne britannique Channel Four aujourd'hui. Il était l'un des footballeurs les plus doués de sa génération. Meneur de jeu élégant, il marquait et faisait marquer. International Anglais à 57 reprises, il a notamment joué pour Tottenham, la Lazio Rome ou les Glasgow Rangers. Pétri de talent, sa carrière fut gâchée par ses problèmes d'alcool et son caractère « difficile ». Depuis la fin de sa carrière, en 2004, sa vie est ponctuée de cures de désintoxication, de bagarres et même de tentatives de suicide, la dernière datant de septembre dernier. Pour son fils Regan, 12 ans, l'aider ne servirait plus à rien : « Mon père va probablement mourir bientôt. Je ne crois pas que l'aider soit utile. C'est une perte de temps. Je souhaiterais qu'il nous laisse. » On savait l'homme à la dérive, mais maintenant même sa famille n'y croit plus. Regan continue : « Qu'il ait été un grand joueur ne veut pas dire qu'il est un bon père. » Au cours de la même émission, Paul Gascoigne lui même reconnaît ses envies de suicide et confie qu'il souffre de « désordres alimentaires, troubles bipolaires, changements d'humeur et anxiété. » Au delà du voyeurisme d'une telle émission, les déclarations du fils Gascoigne montrent que même sa famille ne le voit pas se sortir de la spirale auto-destructive dans laquelle il se trouve. Le fait que son propre fils tienne des propos aussi durs pourra soit lui servir d'électrochoc, soit achever son calvaire. Thierry ALLARD
Publicité
Publicité
16 décembre 2008

Championnat du monde des rallyes : la légende Subaru se retire

Ce matin, Subaru a annoncé son retrait du championnat du monde des rallyes (WRC) pour 2009. Après Honda qui s'est retiré de la Formule 1 il y a deux semaines, et Suzuki du WRC hier, c'est une véritable hécatombe qui touche les constructeurs japonais dans le sport automobile. L'année prochaine, il ne restera plus que Citroën et Ford d'engagés dans un championnat fragilisé. subaru Subaru depuis 1989, c'est six titres constructeurs, 47 victoires en championnat. C'est la marque qui a révélé les champions du monde Colin McRae, Richard Burns et Petter Solberg. Les légendes Tommi Mäkinen et Carlos Sainz ont gagné en bleu. La marque a bâti son image et sa réputation sur le rallye. Quasiment inconnue en Europe il y a une vingtaine d'années, le sport automobile lui a permis de se faire un nom, et de faire de son modèle phare, l'Impreza, un mythe. Seulement les temps ont changé. Le dernier titre pilote de la marque remonte à 2003 avec Petter Solberg. La marque japonaise doit en outre faire face à une concurrence plus rude que jamais. Au niveau des pilotes, Sébastien Loeb écrase les autres depuis cinq ans maintenant. À l'échelle des constructeurs, Subaru a régressé, se retrouvant maintenant derrière Citroën et Ford. De plus, la crise économique commence à se faire sentir comme le confirme Ikuo Mori, le président du groupe : « Notre contexte économique s'est rapidement détérioré en raison de la crise financière ». Il semble clair que Fuji Heavy, le propriétaire du constructeur, a décidé de scier la branche sportive de la marque. Ce que Prodrive, la structure britannique qui gérait l'écurie, regrette, via son directeur David Richards : « Ce n'est pas seulement triste pour Subaru et l'équipe, ça l'est aussi pour les millions de fans de rallye à travers le monde. Ce retrait est une grande perte, Subaru était une icône de ce sport. » Subaru sera tout de même représentée l'année prochaine, mais à travers l'écurie privée norvégienne Adapta. Elle pourrait représenter une porte de sortie pour Petter Solberg et Chris Atkinson, les pilotes actuels de la marque. Face à cet état de fait, la Fédération Internationale du Sport Automobile (FIA) a pris la décision de revoir l'organisation du championnat dès 2010. La catégorie WRC sera remplacée par la S2000, avec des voitures moins évoluées techniquement, donc moins onéreuses à développer et à faire courir. Il reste maintenant à espérer que ces retraits, à ajouter à celui de Honda en Formule 1, ne feront pas d'émules. Pour l'instant, Ford a confirmé son engagement pour l'année prochaine, au nom « des retombées sur la réputation et les ventes » de la marque. Et le sport dans tout cela? Thierry ALLARD
14 décembre 2008

Amaury Leveaux : un nageur en or

La Croatie réussit au mulhousien Amaury Leveaux. Aux championnats d'Europe de Rijeka, le français empile les médailles d'or et les records du monde : 50 et 100m nage libre et 50m papillon en individuel et relais 4x50m nage libre avec Bernard, Gilot et Bousquet. leveaux En devenant le premier homme à passer sous la barre des 45 secondes (44''94) sur le 100m nage libre samedi, Amaury Leveaux a frappé un grand coup. Il symbolise, à l'image d'Alain Bernard, le renouveau de la natation française. Au sortir de Jeux Olympiques de Pékin mitigés pour le sport français, les satisfactions étaient rares. Deux sports se dégageaient du marasme : l'escrime et la natation. Malgré la mauvaise passe de Laure Manaudou, c'est le sport en forme actuellement pour les français. Amaury Leveaux est donc en passe de devenir la nouvelle star de la natation française, et pourrait bien détrôner l'antibois Alain Bernard dans le coeur du public. Révélé sur le tard, le mulhousien de 23 ans impressionne les observateurs par la qualité de ses coulées (partie de la course qui suit le plongeon et où le nageur ne nage pas mais ondule) et en étant un des seuls à commencer à nager à la limite autorisée des 15 mètres. Mais Leveaux impressionne dans quasiment tous les secteurs, comme le confirme son entraîneur Lionel Horter : « Il est hors-normes dans tout. Ce qui est étonnant c'est que c'est un garçon, malgré sa taille, qui est coordonné et qui est devenu au fil des années, avec le travail, quelqu'un avec des capacités. » Ses récentes performances le mettent en confiance, au point de vouloir maintenant s'attaquer au monument Michael Phelps et ses quatorze médailles d'or olympiques sur 100m nage libre aux prochains mondiaux. On retiendra de ces championnats d'Europe la grande forme de la natation française qui repart de Croatie avec sept médailles d'or. Amaury Leveaux devra confirmer son nouveau statut au niveau mondial. Son entraîneur y croit : « Je crois qu'on est plutôt au début de quelque chose d'énorme avec Amaury. Je crois qu'il est loin encore d'avoir pris totalement conscience de tout ce qu'il est capable de faire. » Thierry ALLARD
11 décembre 2008

Ligue des champions : avertissement sans (trop de) frais pour l'OL

L'Olympique Lyonnais finit donc deuxième de son groupe. Un bon match, mais une défaite 3-2 à domicile contre le Bayern Munich a eu raison des espoirs de première place du club aulassien. ol_bayern L'OL qui prend trois buts à domicile lors d'un match décisif, un bon match? Eh bien oui. Menés 3-0 à la mi-temps, les lyonnais ont surtout joué de malchance. Les coéquipiers de Franck Ribéry ont fait preuve d'un réalisme implacable et d'une réussite insolente, voire énervante pour les lyonnais. Lyon qui gâche, comme sur cette tête d'Ederson dès la deuxième minute, Munich qui marque, Klose dès la 11e minute à la faveur d'un cafouillage entre Toulalan et Makoun. Deux buts suivront avant la mi-temps, d'abord de Franck Ribéry, décisif pour son retour sur les pelouses françaises, puis de Klose, d'un tir raté, mais pas si raté que ça puisqu'il fait 3-0. Rageant pour les lyonnais, d'autant qu'Ederson avait trouvé le poteau juste avant le deuxième but bavarois... Mais la seconde mi temps allait marque le retour des joueurs de Claude Puel sur le terrain, mais surtout au score. 52e minute, Ederson (encore lui) frappe (encore) sur Rensing, le gardien allemand. Mais la différence, c'est que cette fois Govou traînait dans le coin pour pousser le cuir dans les filets. 3-1, suivi d'une tête sur la barre du même Govou puis d'un tir de Mensah sur le gardien. Finalement c'est Benzema qui clôt la marque à la 67e minute en remportant son face-à-face avec un Rensing pourtant en état de grâce. L'Olympique Lyonnais continuera à gâcher jusqu'à la fin du match, faisant preuve d'un manque de réalisme qui risque de lui coûter cher dans la suite de la compétition. D'autant que Claude Puel a du travail en défense, toutes les équipes ne se montrant pas aussi maladroites offensivement que la sienne. C'est donc le Bayern qui finit à la première place du groupe F. Lyon saura bien assez tôt lequel des premiers de groupe il affrontera en 8emes de finale de la Ligue des champions. Une liste de premiers avec quelques surprises, comme le Panathinaïkos ou Porto. Peut être pas une si mauvaise affaire pour les lyonnais quand on sait que l'Inter Milan et le Real Madrid ont fini deuxièmes de leurs groupes... Thierry ALLARD
Publicité
Publicité
Publicité